Mon histoire n'est sans doute pas un conte de fée, je n'ai jamais connue mon père, celui-ci est mort quelques semaines avant ma naissance. Durant un automne glacial, la nuit d'un certain 13 novembre, l'électricité couper à cause de l'importante couche de neige qui ne cessait de tomber, ma sœur était très malade. Sa fièvre ne diminuai guère ce qui inquiétait de plus en plus ma mère. Mon père ne trouva pas d'autre solution que d'aller chercher le médecin, ma mère étant enceinte, ne pouvait pas bouger et décida de rester à la maison, au chaud avec ma sœur souffrante. C'est là que ça ne va plus, la voiture ne démarrai pas, panne à cause de ce froid. Il ne restait plus qu'une seule et unique solution... La moto de papa.
Il prenait la route en ayant conscience du danger de cet acte, mais l'état de sa fille l'inquiétait par-dessus tout. La moto glissait, la route était invisible sous l'épaisse couche de neige et de verglas. Le lendemain, la moto et le corps sans vie de mon père furent retrouver enneigé en contre bas de la route dans un virage. Ma mère se retrouva donc seule pour élever sa fille souffrante et l'enfant qu'elle portait. Elle hérita de l'importante somme que son mari avait accumulé grâce à son travail de directeur en chef dans une entreprise de cosmétique réputé. Ma mère accoucha d'une jolie petite fille qu'elle appela Cassiopea. C'est mon père qui avait décidé de m'appeler ainsi. Je fus élevée par ma mère, celle-ci voulait que j'aille dans les meilleures écoles du pays, elle ne voulait que mon bonheur. Même si ma mère faisait tout pour que je sois heureuse, je voyais que ce n'était pas son cas, elle se cachait pour pleurer, elle n'arrivait pas à faire le deuil de son mari. De plus ma sœur ne cessait d'être malade, son cas empirait et aucun médecin ne trouvait la cause de son état. On dut parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour trouver les meilleurs médecins. Ma sœur était enfaîte atteinte d'une maladie incurable et qu'il ne lui restait que quelques mois à vivre. Cette nouvelle terrifia ma mère, pendant les semaines qui suivirent, ma mère se donnait du mal, mais faisait son possible pour que les rêves d'Ashley se réalisent. L'ambiance qui régnait dans la maison était Insupportable. J'avais à peine onze ans quand ma sœur décéda. Rien de plus terrible pour ma mère, elle avait perdu son mari et maintenant sa fille, j'étais sa seule raison de vivre à présent. La vie continuait tout de même, je rentrais dans une école d'art, j'apprenais la guitare, je dessinais... La vie artistique me plaisait, j'étais certaine de ce que je voulais, mon métier sera consacré à l'art. En me promenant dans un parc, je découvris un photographe, je fus littéralement fascinée par son appareil photo et par ce qu'il produisait. Je voulais faire des photos ! Pour moi, la photographie sert à rendre éternel ce qui ne dure qu'un instant... J'en parlais longuement à ma mère, j'étais déterminée et je savais ce que je voulais. Elle souhaita que je termine mes études et avoir mon diplôme avant de me lancer dans cette expérience. Je l'écoutai et je suivais ses conseils, ils étaient importants pour moi et je comprenais ce que ma mère ressentait, elle voulait mon bonheur depuis le premier jour et elle avait peur que cette passion me mène nulle part.
A l'âge de quinze ans j'eus mon premier appareil, j'étais très fière, car il était vraiment magnifique. Je passais mes journées de repos à photographier tout et n'importe quoi, ma mère était fière de moi, mon talent s'accentuait petit à petit. Après avoir eu mes diplômes je montrai mes photos à une agence de photographe. J'eus les félicitations du patron et il me voulait pour travailler à son agence. J'acceptai sans hésiter, j'étais jeune et c'était une opportunité pour moi. Je devais saisir cette chance.
Désormais, je ne pense plus au soucis que j'ai eu dans mon passé, bien entendu, mon père et ma sœur sont toujours ancrés dans ma tête, mais maintenant je m'amuse, je fais la fête. On a qu'une vie alors il faut en profiter au maximum!