Ici tu devras nous raconter ton histoire. Parle nous du passé, du présent et/ou du futur. Ton histoire peut se présenter sous la forme que tu veux (journal intime, roman, interview, ...)
Tu devras faire un minimum de 20 lignes. Je m'appelle Mark Schmidt Je suis né en 1985 à Berlin en Allemagne. J'étais le deuxième enfant de la famille. Ma sœur aînée Lucia avait a peine un an de plus que moi lorsque je me suis pointée le bout du nez. Mon père Alexandre, était à l'époque enseignant à l'université alors que ma mère était secrétaire dans un cabinet d'avocat. Lorsque j'ai eu 6 ans, mes parents nous ont fait déménagés en Amérique. A cet âge-là je n'avais jamais vraiment cherché à savoir pourquoi j'imagine. J'étais beaucoup trop petit pour m'en souvenir. Toutefois en fouillant bien dans mon album d'enfance, j'ai trouvé une lettre qui s'adressait à mes parents. Je commençais l'école primaire.

Bonjour Monsieur et Madame Schmidt,
Cette lettre est simplement pour vous informer des progrès de vos enfants à apprendre une nouvelle langue. Lucia est très calme en classe et essaie de participer à toutes les activités. Par contre, Marrk a de la diffuclté à rester concentré, il est turbulent, mais semble néanmoins bien comprendre la matière........

Il ne faut pas toujours se fier à ce qu'une enseignante de primaire dit. Après tout, on demande à un jeune enfant d'apprendre une nouvelle langue qu'il ne connait pas et on lui demande également de ne pas faire le fou avec d'autres garçons de son âge qui lui montre comment on joue des tours etc.. Tout ce qu'un garçon a en tête à cet âge-là et encore plus lorsqu'il est nouveau c'est de s'amuser et surtout de s'intégrer. Pour ma part, les années du primaire passaire relativement vite.

Lorsque l'on passa au High School, je me suis vite trouvé un passe-temps; le hockey sur glace. J'avais vu mon oncle en faire étant jeune et bien que j'avais commencé a y joué vers l'âge de 9 ans avec les petits voisins, il n'en restait pas moins qu'à 13 ans je devenais plus sérieux à ce niveau et j'en voulais toujours plus. J'étais plus sérieux à l'école et je m'arrangeais pour toujours avoir de bonne note car mon père m'avait bien averti que si je n'avais pas de bonne note, je pouvais bien oublier le hockey. Ce sport a été ma motivation tout au long de mes études jusqu'à ce que je sois admis à l'université.

Bon, il n'y avait pas eu que le sport, à 16 ans, j'étais tombé amoureux d'une fille, elle était nouvelle à cette époque-là et j'avais été chargé de lui faire visité l'École et lui expliquer ce qu'il en était à l'école avec les règlements, les activités, les heures de cours, de repas et d'activités parascolaires. Elle s'appelait Sophie. Elle magnifique, une rouquine... Chez moi, on était tous blond. Elle me faisait rêver cette fille-là. Elle est bien sûr devenue ma très bonne amie et c'est un peu avant le bal de promo que je me suis décidé à l'inviter. Elle m'a dit ce jour-là : C'est pas trop tôt!

On a eu nos inscriptions pour l'université. Je me dirigeais vers la médecine même si le hockey faisait partie de ma vie. Pour Sophie, elle suivrait mes traces ou presque. Elle rêvait depuis toute petite d'être physiothérapeute. Son père se blessait souvent avec son travail dans la construction alors elle allait avec lui pendant ses traitements. A 17 ans, j'avais terminé mes études et je m'élancerais malgré tout vers de longues études. C'était un nouveau jour et j'avais des années d'Études devant moi. On me disait qu'avec tout ça, incluant l'internat et la résidence j'en avais au moins jusqu'à 29 ans, sauf qu'en étant interne et résident au moins on était tout de même payé. Alors que Sophie en aurait pour 5-6 ans tout au plus. On a fait une bonne partie de nos études ensemble. C'est d'ailleurs a 20 ans que l'on a emménagé ensemble.

Elle était à mi-chemin de ses études et moi je ne voyais pas encore la faim. On était vraiment amoureux à l'époque où l'on s'est marié. On avait 22 ans, je dirais que c'était le coup de foudre et mon père m'avait élevé comme un gentleman. J'avais demandé la permission à son père et on avait fait ça tout simple car on avait pas vraiment le budget pour cela. J'étais heureux, on était heureux au fond. C'est dans la même année qu'elle est tombée enceinte. Elle terminait et aurait son diplôme, alors on a décidé de garder le bébé. Je me disais que c'était une bonne idée. J’allais commencer comme interne à l'hôpital de Long Beach, j'aurais un salaire et puis, elle en aurait un après son congé maternité. Tout était calculé. J'avais fait une chambre dans des teintes neutres, Sophie ne voulait pas savoir le sexe du bébé alors forcément la chambre devait être prête.

Par contre, le jour de l'accouchement, rien n’est arrivé comme prévu ou du moins comme dans l'ordre que je ne me l'imaginais. Tout allait bien, les constante était bonne, le bébé et Sophie allaient bien, du moins pour l'instant Sophie poussait et moi je faisais de mon mieux pour la supporter et ne pas être un boulet . J'aurais tellement souhaité revenir en arrière et lui dire que je l'aime. Sophie est décédée quelques minutes après avoir mis au monde notre petite fille Zoey. Ils ont lancé un code bleu et m'ont fait sortir de la chambre avec le bébé qui pleurait dans mes bras. Je voyais le personnel médical courir dans ma direction et entrer dans la chambre. Et moi qui restais impuissant, avec ma fille dans les bras. Je me souviens qu'on m'a annoncé que Sophie n'était plus.... Dans le rapport d'autopsie, ils ont révélé qu'elle avait eu une rupture d'anévrisme et que ca n'aurait pas pu être détecté. J'ai quitté l'hôpital deux jours plus tard avec Zoey et ma mère.

Honnêtement, je ne sais pas comment j'ai fait pour surmonter tout ca. Je dirais que les premiers mois ont passé lentement, mes parents m'ont beaucoup aidé. Heureusement que je les ai eu. Aujourd'hui, Zoey a presque deux ans. Je suis résident de chirurgie depuis un an. J'adore ce que je fais. Je suis pourtant sceptique à ce que la vie peut m'apporter. Il me reste ma Zoey, c'est tout ce que j'ai. Je m'occupe d'elle, je l'aime et je ne laisserai personne lui faire du mal. Je reste toutefois certain qu'un jour, je verrai la lumière au bout de mon tunnel. Je laisserai la chance au coureur. Je me dis pourtant que si Cupidon lance une nouvelle flèche sur moi, il a intérêt à ne pas se planter...