Rencontre dans une salle de sport ? [ pv Cassandra Collins ]

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Rencontre dans une salle de sport ? [ pv Cassandra Collins ] 961484Sanstitre4

« Le monde est une caméra : souriez s'il vous plaît ! »

Avec l’aide de mes supérieurs j’avais donc la chance de reprendre un peu le travail. Décidant qu’il était temps que je me remette en forme, je prenais donc le temps d’acheter un abonnement à une salle de sport. Ce matin en me levant, je préparais alors mon sac pour aller m’activer un peu dans une salle de sport. Pour prendre un petit déjeuné bien grand et surtout assez conséquent, je descendais dans ma cuisine dans le but d’avoir assez d’énergie pour tenir une durée d’effort plus ou moins grand. Buvant alors mon verre de thé, je me disais bien ce que j’allais faire pour réussir à ne pas m’essouffler. Je courais, je faisais tout un tas d’activité pour ne pas perdre tout ce que j’avais eu par la suite. Un toast puis deux, je sortais ma bouteille d’eau du réfrigérateur. Je tenais à en avoir au cas où j’aurais une soif. Me disant que le temps était au beau fixe. Je me demandais bien si je pouvais alors savoir quand est-ce que j’irai à la salle de sport. J’ai eu un coup de fil de mon frère la veille me demandant si j’étais rentrée. Il avait dû passer devant ma maison, et voyant le drapeau sur la façade. Il a dû en déduire que j’étais rentrée. Je n’avais pas d’idées sur le fait que je devais lui parler. Je préférais attendre pour ne pas l’embêter avec mes soucis. Ayant une chance de ne pas le croiser aujourd’hui. Je regardais la pendule, il était dans les environs de neuf heures. Je perdais l’habitude de me lever tôt. Prenant mes clés de voiture, mon sac de sport avec un change et ma bouteille d’eau, je sortais de chez moi. Démarrant la voiture, j’avais le logo de l’armée de l’air sur l’arrière de la voiture. Regardant une fois de plus, sur le plan de la ville, je faisais mon chemin dans la tête avant de le remettre dans la boîte à gant. Partant donc pour ce lieu que je ne connaissais pas trop. Je me demandais si je croiserais des gens biens. Enfin bon, les militaires restaient entre eux d’habitude. Mais alors que je doutais sur ce point, je m’arrêtais au feu rouge. Il ne se trouvait pas loin de la salle de sport. Regardant autour de moi, je vis qu’il y avait un peu de monde. Avançant de nouveau vers le parking de lieu, je me rendais compte que des voitures se trouvaient là. Me garant dans un coin libre, je préférais me garer là où il n’avait pas de véhicules. Sortant donc de ma voiture, je prenais mes affaires que j’avais mises dans le coffre. Fermant mon pic up, je me dirigeais vers l’entrée de la salle de sport.

L’entrée contenait une jeune femme au comptoir, elle me sourit un instant avant de me demander ce que je désirais. Sortant les papiers nécessaires pour finir l’inscription. Je patientais le temps qu’elle les range tout en me confirmant que j’avais bel et bien tout fait dans l’ordre. Passant dans les vestiaires, je passais voir le casier dans lequel je pouvais déposer mes affaires. Il était libre, donc me changeant, je mettais une tenue plus adéquate au sport. Rangeant le tout dans le casier, je prenais juste une serviette pour m’essuyer et je prenais une bouteille d’eau. Arrivant dans la salle, je vis des hommes et des femmes bien entendu. Allant vers la partie musculation, je voulais commencer doucement. Il était évident qu’il ne fallait pas que je me froisse un muscle. Alors que je prenais le temps de mettre le poids nécessaire. Et que je comptais dans ma tête le nombre de mouvements que j’allais procéder. Je vis une jeune femme entrer dans la pièce. Je pense qu’elle vit le tatouage de l’armée de l’air sur mon épaule. J’avais beau le cacher, il y avait toujours des gens qui le voyaient. Souriant pour répondre à son sourire, je reprenais donc mes mouvements. Alors que je soufflais à chaque expiration. J’entendis la jeune femme me dire quelque chose. M’arrêtant un instant pour écouter ce qu’elle me voulait. Je me demandais d’ailleurs quel sujet, elle allait aborder. Je ne connaissais presque plus personne dans la ville. D’ailleurs, je n’étais pas très bavarde avec les gens. Mais bon, pour une fois, il fallait bien que je fasse un effort. Me tournant vers la jeune femme, j’indiquais que je pouvais un peu discuter avec elle. Buvant un peu de ma bouteille d'eau, je ne savais pas si je pourrais tout faire mais bon, je pourrais au moins essayer. Tout en écoutant les mots de la jeune femme, je reprenais mes gestes. Je n'en faisais pas beaucoup, mais je tenais à être régulière dans les mouvements. Il fallait reconnaître ses faiblesses et ses points communs. Ayant toujours une oreille tendue vers la jeune femme, je remarquais qu'elle avait l'air plus ou moins amusante avec un accent que je n'arrivais pas à mettre sur une mape monde. Je ne disais rien sur ses propos, je comptais lui répondre une fois qu'elle aura tout installer. Comme chaque sportif on avance à son rythme donc chacun avait ses petits trucs.

▬ Arrivé(e) à LB : 13/08/2011 ▬ Messages : 41

Travailler comme mannequin était une chance. Je voyageais beaucoup, je portais de formidables tenues, des accessoires de luxe et j'étais invitées à plein de soirées sympa où je pouvais rencontrer des stars du show-biz ou des personnes importantes du milieu des affaires.
Mais derrière cette vie de rêve, il y avait le revers de la médaille. J'étais jeune et belle, gâtée par la nature pourrait-on dire mais il fallait entretenir ce potentiel. Le directeur de l'agence et les clients étaient très exigeants, j'allais donc chaque jour prendre un cours de fitness à la salle de sport.
Pas de casting ni dé séance aujourd'hui, un vrai matin où l'on est pas obligée de se lever vers 5 ou 6 heures! Levée vers 8 heures, je prends un bon petit-déjeuner protéique, du jus de fruits et décide d'aller flâner en ville. Oh et puis non, finalement, je vais aller à la salle de sport. Peut-être trouverais-je des gens pour discuter. Lors des séances de FAC et de cardio, on retrouve toujours des mêmes personnes et c'est si intense qu'on n'a pas vraiment le temps de discuter. Après, tout le monde file sous la douche car il est tard et a encore sa famille ou son repas à s'occuper.
J'avais choisi une salle près de chez moi et je m'y rendais toujours à pied, histoire d'augmenter encore les bénéfices de l'effort physique. Un petit coucou à l'hôtesse, je passe ma carte d'adhérent dans la machine et me dirige vers les vestiaires femmes pour enfiler une tenue sportive, bien loin des tenues féminines que je portais en ville. Serviette et bouteille d'eau à la main, je salue quelques habitués avant de me rendre dans le coin muscu.
Sur la machine à abducteur, une femme de l'armée s'entraînait. On pouvait voir son tatouage quand elle faisait un effort. Pas timide pour un sou, je pose ma serviette sur la machine à côté et entreprends de faire connaissance.

"Bonjour, je ne vous ai jamais vu ici, vous êtes nouvelle? Vous verrez, l'ambiance est très sympa et si vous voulez des renseignements ou des conseils, demandez-moi."

J'étais à long beach depuis 2 ans déjà mais je n'avais que très peu d'amies car je voyageais beaucoup et les relations des femmes sont souvent empreinte de rivalité. Peut-être serait-ce différent cette fois-ci?

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« Le monde est une caméra : souriez s'il vous plaît ! »

La jeune femme me posait alors une question, je répondais donc le plus gentiment possible.

- « Bonjour, oui je me suis inscrite hier, j’ai ramené les papiers ce matin. Merci pour l’accueil, je n’hésiterais donc pas à vous demander conseil alors. Je suis Carolyne et vous ? »

Je vivais à Long Beach depuis l’âge de 13 ans, donc, je peux dire que je connaissais la ville. Mais avec mes missions, je n’y venais plus trop souvent. Mon appartement se trouvait être en dehors de la base militaire. Enfin bon, je ne savais pas si j’aurais le temps de voir d’autres personnes. Ayant une seule chance de croiser du monde aujourd’hui, je n’allais pas faire la difficile. Arrêtant un instant pour faire une pause entre les deux séries de gestes. Je buvais un peu d’eau. Il était important de bien s’hydrater pour avoir toutes les facultés nécessaires pour réussir l’effort. Me disant qu’il était alors inévitable pour moi de comprendre un peu plus tout ce qui se passe autour de moi. Reprenant alors la série, je soufflais toujours avec le même rythme. Retroussant alors un peu plus l’effort, je comptais bien être plus sérieuse dans mon sport. Alors que je me posais la question de si j’allais réussir ou pas à faire un peu tout ce que je voulais. Je me disais qu’il était bien mieux de ne pas avoir beaucoup de monde dans la même salle. Je posais une question à l’interlocutrice histoire de ne pas être désagréable.

- « Vous venez souvent ici ? »

Une simple demande mais bon, je tenais à savoir à qui j’ai affaire. Il était important pour moi de ne pas me tromper sur les personnes. Elle avait l’air d’être assez amusante, donc, autant laisser une chance à la personne. Blonde s’était déjà un bon point, elle avait la forme, donc, cela voulait dire qu’elle prend soin d’elle. En gros, je sais bien qu’il ne faut pas se fier aux apparences, néanmoins, je ne désirais pas être dans l’erreur. Remarque, alors que je me posais la question, je trouvais un sujet de conversation assez banal mais qui me permettait de parler un peu.

- « Est-ce que vous aimez voyager ? »

Ayant un rythme assez doux, je voyais que la jeune femme assise à côté de moi faisait la même chose. Elle avait dû prendre des cours de sport avec un coach. Je ne savais pas si elle allait me répondre ou pas. Néanmoins, je sentais que sa présence était joyeuse. Je me disais que je pouvais alors être plus sociable. Depuis mon souci de l’avion, je ne parlais presque pas beaucoup, je préférais ne rien dire de peur d’avoir une autre déception morale. Sourire, cela était avant tout une bonne idée, donc, je me trouvais contente pour l’instant. Préférant ne pas être plus ou moins dans la situation, je voulais justement accepter de discuter avec une personne nouvelle. Faire des connaissances n’était pas trop mon truc, je ne faisais confiance qu’aux militaires, et peu aux gens. Alors comment agir face à quelqu’un que vous ne connaissez pas ? Eh bien, timide, je peux alors avoir la chance de dire des mots ou pas trop de mots. Ensuite, il était important que je fasse un peu mieux qu’avant. Que je sois plus juste dans mes propos. Donc pour finir, je voulais réussir à faire quelque chose donc, je me permettrai de faire un peu tout. Je me rappelais alors un peu tout ce que j’avais vécu, mais bon, pour une fois, il fallait que je passe à autre chose. M’arrêtant un instant, je m’essuyais le visage et buvais un peu d’eau. Sortant de mes souvenirs, je voyais qu’il était temps de connaître d’autres souvenirs. Il faudrait bien que je trouve autre chose pour moi. Donc ce petit coin m'aider alors à avoir un peu de sport et de gens inconnus. Il fallait que je connaisse autre chose. Mais bon, pour une fois, j'avais le sentiment d'être perdue pour de bon. A voir que finalement, je pouvais trouver quelque chose sur quoi me reposer.

▬ Arrivé(e) à LB : 13/08/2011 ▬ Messages : 41

Carolyne était très avenante. J'étais heureuse de pouvoir un peu discuter. Toujours souriante, je réalise soudain que je ne m'étais pas présentée. Sans doute l'habitude qu'on me connaisse d'une campagne de pub ou autres. Je ne rencontrais pas souvent de personnes nouvelles en dehors de mon travail où toute ma vie était résumée dans mon book.

"C'est normal. Je m'appelle Cassandra."

Contrairement à Carolyne, je ne connaissais que mon quartier. Enfin, j'avais déjà visité la ville mais plutôt comme une touriste car j'étais souvent entre deux avions pour des séances photos à l'autre bout du monde. Quand j'étais donc dans ma ville d'attache, j'en profitais pour me reposer et profiter un peu du bel appartement que l'agence avait mis à ma disposition.
Effectuant mes séries avec concentration, je profite de mes quelques secondes de pause pour répondre. L'agence nous avait proposé les services d'un coach mais je trouvais les cours ennuyeux et dès que j'eus atteint mes objectifs forme, je proposais de venir dans cette salle faire des cours collectifs. Après quelques hésitations, le directeur artistique finit par accepter. Il faut dire que j'avais vite appris à naviguer dans le monde de la mode où tout n'est qu'apparence et faux-semblants. Il faut être une lionne et ne pas perdre de temps, c'est pourquoi, souvent je ne m'embarrassais pas de scrupules et je saisissais toutes les opportunités. D'ailleurs, personne ne s'en plaignait: Mon compte en banque était très bien garni et ces messieurs, DA, photographes voires clients étaient heureux de pouvoir approcher une femme aussi belle et jeune.

"Je viens tous les soirs, sauf quand je suis en déplacement pour le travail. En fait, c'est exceptionnel que je vienne le matin."

Je ne disais pas encore dans quelle branche je travaillais car les réactions des gens étaient parfois mitigés, allant de l'admiration à la haine voire au mépris. Même si je n'avais pas fait de grandes études, j'étais loin d'être une parfaite idiote, n'en déplaise au dicton.
Sujet de conversation banal ou pas, j'aimais bien discuter et je n'en avait pas vraiment l'occasion. Mon anglais était encore parfois hésitant et mon accent très prononcé.

"Oui, j'adore. Comme vous avez du vous en rendre compte, je ne suis pas de la région et je profite des opportunités de mon travail où on bouge beaucoup. Et vous? Vous partez souvent en mission loin? Ça doit être passionnant comme travail, non?"

Au bout de la cinquième série, je bois également une gorgée d'eau avant de remettre plus de poids. Tout comme Carolyne, je ne me fiais pas aux apparences mais elle semblait être une femme droite. Sans doute plus que moi...Même si les femmes n'avaient rien à craindre de moi, sauf si elles avaient un petit-ami beau à tomber!

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« Le monde est une caméra : souriez s'il vous plaît ! »

Normal ? Ah elle devait être connue et pas des militaires sans doute, il est vrai que je ne la connais pas du tout. Effectivement, je ne savais pas tout, et je ne voyais pas trop comment réagir face à cette jolie personne, j’eus donc une réaction assez drôle d’ailleurs.

- « Vous allez sans doute rire, mais votre visage enfin, mes collègues militaires masculins n’arrêtent pas de parler d’une jeune femme ayant le même nom. Il me semble que vous avez un petit air de ressemblance. Je comprends mieux maintenant pourquoi ils me rabâchent ça à longueur de journée…Si je leurs dis que je vous ai rencontré, je crois que cela va leurs donner une crise cardiaque…..Hihihi, j’imagine la scène… »

Reprenant après une légère pause, je me levais pour étirer mes muscles. Il y avait un vélo, il se trouvait être en face de l’appareil à musculation. Me posant dessus, enfin mes petits fessent sur le siège. Je souriais une fois de plus. Il y avait vraiment quelque chose chez elle. Elle avait une petite curiosité qui me disait qu’elle voulait plus que je parle qu’elle. Une chose que les femmes savaient manier aussi bien que le choix de la tenue vestimentaire. Alors comme ça elle voyageait beaucoup, oh un point commun en plus. Voyant des post-it sur les murs, je lançais alors doucement.

- « Il y a eu une bataille de post-it entre les services, il y a des dessins en post-it sur les murs. Je trouve cela bien amusant, il y a même un clown sur une vitre en face. En tous les cas, tout le monde à l’air de s’amuser…. »

Riant, je me disais bien que je pouvais aussi m’amuser avec différents sujets qui seraient d’autant plus amusants et joyeux. C’est vrai il faudrait que j’aborde le sujet de mon métier, et donc, c’est un thème assez triste, je ne voulais pas y arriver trop vite. Effectivement, parfois, on a beau se dire que l’on doit le faire, il y a toujours un petit truc qui fait que vous ne le ferais pas. Me disant qu’il fallait que je réponde à Cassendra. J’entamais donc les réponses.

- « J’ai donc de la chance d’être tombée sur vous ce matin vu que vous ne venez qu’ici le soir. »

Ayant alors commencé à pédaler, je ne mettais pas trop de vitesses, il fallait que cela soit fait sur la longueur. Donc, tout en imaginant un paysage de verdure et autre, je prenais plus de plaisir à pédaler. Le seul bruit du vélo faisait que bien entendu, j’avais une envie de dormir le plus possible. Mais bon, me retenant de bailler, je finis par céder tout en étant le plus correcte. Bien entendu, je savais qu’il était nécessaire que je réponde à la suite.

- « Effectivement, je pars souvent en mission, mais là je suis en congé. C’est bien de voir d’autre pays, c’est toujours intéressant de connaître d’autres cultures. Effectivement c’est un travail passionnant, mais il faut avant tout ne pas perdre son sang-froid. C’est d’autant plus dur qu’on ne peut le penser. Il faut trouver un travail qui nous plait sinon on s’ennuie. »

Continuant de pédaler, je me disais avant tout que je n’aurais pas trop le temps de m’attarder sur des sujets qui ne me plaisaient pas trop. Puis comme je voyais de la gente masculine dans le coin, je ne pouvais pas m’empêcher de regarder. On est toute pareille ! On chercher toujours ailleurs. En tous les cas avec une interlocutrice comme Cassendra, je ne risquais pas de m’ennuyer. La conversation était assez drôle et respectueuse, tout ce que j’aimais le plus.

▬ Arrivé(e) à LB : 13/08/2011 ▬ Messages : 41

Si elle ne regardait jamais les magazines féminins ou même masculins, cela limitait déjà la possibilité de me connaître. Les défilés haute-couture et prêt-à-porter n'étant pas non plus trop médiatisés auprès du grand public, j'étais encore assez tranquille dans la rue même si parfois, on commençait à me reconnaître.
J'attendais encore LA campagne de pub télé ou affichage qui ferait exploser ma carrière.
Je souris à sa remarque, c'était toujours flatteur d'entendre que les hommes parlaient de moi.

"C'est flatteur qu'ils parlent souvent de moi. Ils doivent feuilleter pas mal de magazines je suppose. N'hésitez pas à leur dire. Ils vous trouveront tout de suite un autre attrait et vous pourriez en trouver un certain avantage également."

Un réseau se travaille et il faut en profiter, c'est la dure loi de notre société actuelle.
Je change également de machines et m'occupe de mes adducteurs pour avoir des gambettes bien sculptées, c'est presque le plus important dans mon métier, excepté les fesses et les seins!
Je ne faisais plus attention aux post-its qui étaient là depuis un moment déjà et lève la tête pour les découvrir à nouveau.

"Oui, l'ambiance est très sympa ici, il y a des jeux et des animations en soirée. Il faudra que vous veniez faire un tour un de ces jours."

Carolyne était vraiment gentille et polie, c'était agréable de discuter ainsi. Il fallait faire une gymnastique de l'esprit pour compter les mouvements, les séries et lui répondre mais les contacts sociaux avec des gens hors du milieu de la mode me manquaient cruellement.

"De la chance, je ne sais pas mais effectivement, c'est très rare qu'il me reste une matinée de libre surtout en pleine semaine."

J'écoute Carolyne qui semblait avoir un travail difficile malgré tous les avantages des voyages.

"Tout à fait d'accord. Si on s'ennuie dans son travail, c'est vraiment loin d'être agréable même si le salaire est correct. Je n'ai pas vraiment le temps de connaître les cultures et je me contente du côté touristique même si parfois tout n'est pas toujours aussi rose qu'on ne le pense."

Toutes pareilles en effet. Voyant qu'elle regardait vers l'autre bout de la salle, je tourne la tête vers la gente masculine également. Peut-être allaient-ils venir faire un brin de causette avec nous ou pas? Parfois, c'est mieux de rester entre filles et de parler de choses légères plutôt que de chercher à séduire surtout quand la tenue et la transpiration ne nous mettent pas au top de notre beauté.

"Célibataire?"

Demandais-je en me tournant vers elle avec un clin do'eil complice.

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Alors que je pédalais sur le vélo, je me disais bien qu’il fallait que je fasse alors attention à ce que mon interlocutrice me répondait. Je me tournais vers elle et tout en voyant son clin d’œil, je lui répondais.

- « Effectivement, il faut toujours poser des questions si on ne sait pas. Je viendrais si je ne suis pas en mission. Actuellement je suis assez occupée. Vous serez là ici ? Il ne faudrait pas que je m’ennuie ici…»

Pédalant encore, je continuais donc de ne pas vouloir oublier de faire du sport. Pour rien au monde, je ne voudrais me tromper. Il y avait dans cette conversation un petit brin de folie et de joie qui me plaisait bien. Elle avait un petit truc assez féminin qui me plaisait beaucoup. Me rappelant qu’il fallait que je lui réponde je prenais le temps de lui sourire puis je répondais.

- « Hihih, je sens que je vais attendre avant de leur dire. A mon avis s’ils savent que je vous ai vu, je risque de me faire questionner. Hihihi, je pense que parfois les hommes sont alors un peu trop « hommes ». Vous risquez d’avoir de drôles de surprises. La base n’est pas loin de la ville. Hihihi. En tirez un avantage face aux collègues, boff, on est tous sur le même palier. »

Tout en pédalant un peu, je ne pus m’abstenir que dans le fond, j’avais peut-être eu une phrase en trop. Je me disais que la gente masculine n’était pas à voir pour le moment. Je préférais ne pas oublier alors de pédaler un peu plus. M’arrêtant donc un instant, je lui répondais.

- « Célibataire, oui, mais je crois que pour le moment, je n’en ai pas besoin. Et vous ? »

Je riais alors pour une fois en voyant le type se prendre le poteau en pleine figure alors qu’il regardait sur les femmes. Je riais pleinement alors que je voyais bien qu’il se prendrait un gros gyrophare rouge en plein sur le front. Je n’en pouvais plus, je riais puis je finis par arrêter de pédaler. J’en avais mal aux abdominaux. Je riais encore plus. Sortant du vélo, je riais tout en m’asseyant sur le banc. Je vis Cassandra se demandait ce qui se passait, puis je disais en riant.

- « Un homme reste un homme même s’il se prend le poteau en pleine figure. »

Puis buvant un peu de ma bouteille d’eau, je passais donc un court instant assis sur le banc. Je me demandais si je n’aurais pas oublier de répondre à quelque chose. Tout en y réfléchissant, je me rendais compte que parfois, je devais aussi ne pas faire attention. Je ne faisais pas pratiquement mes excuses. Je ne voulais pas les faire, je préférais donc répondre tout en disant les choses comme tout. Il y avait une chose que je ne désirais pas perdre, mais à l’heure actuelle, je répondais à mon interlocutrice.

- « Ah il ne faut pas s’ennuyer, vous avez raison de penser cela. C’est bien de voyager, par contre c’est triste de ne pas tout visiter. Il y a des côtés bons et mauvais dans un travail, il faut les prendre comme ils viennent parfois on en apprend des choses en les analysant. »

Je voyais que mon interlocutrice avait vraiment envie de parler, elle posait des questions. Donc, je répondais pour garder une conversation. Pour connaître quelqu’un, il faut avant tout se parler.

▬ Arrivé(e) à LB : 13/08/2011 ▬ Messages : 41

Je continuais toujours mes mouvements en bavardant, sans doute, je pouvais un peu me tromper dans mes comptes mais ce n'était pas trop grave, je ne risquais pas de déséquilibre des muscles car mes deux jambes travaillent ensemble.

"Oui, la prochaine fête a lieu dans 8 jours et comme j'ai déjà mon planning, je peux vous l'affirmer. Ce genre d'animation est faite pour rencontrer de nouvelles personnes, je vous promets que vous ne vous ennuieriez pas, même si je n'étais pas là!"

On peut faire les deux, du sport et de la détente. Dans le travail, j'étais toujours très concentrée sur ce que je devais faire mais en dehors, j'aimais beaucoup me divertir car la vie est trop sérieuse et il faut lui donner de la folie pour l'apprécier pleinement.

"Les hommes sont ce qu'ils sont, parfois "lourds" et bêtes mais finalement, on est bien contente quand on en a un sous la main! Parfois le caractère, les connaissances valent plus que les positions hiérarchiques dans une entreprise."

Juste arrivée à l'agence, j'avais réussi à m'imposer en n'ayant pas froid aux yeux et je ne regrettais pas mes choix car même s'ils pouvaient se révéler critiquables aux yeux de certains, le résultat était là et dans une carrière qui se veut courte, il ne faut pas perdre de temps en politesse.

"Célibataire également mais j'aimerais bien rencontrer quelqu'un."

Je ne restais jamais longtemps célibataire mais jamais longtemps en couple. Entre ma lassitude, mes voyages, les jalousies et autres, ma vie sentimentale était loin d'être stable.

Soudain Carolyne se met à rire, rire encore et encore au point qu'elle descend de son vélo. Je la regarde l'air interrogatif. Avais-je dit quelque chose de si drôle? Je la regarde en souriant avant qu'elle ne m'explique et hoche la tête en signe d'assentiment.

"Vous avez tout à fait raison"

Nous voilà reparties dans le thème du voyage. Carolyne aimait tout analyser, j'étais plus légère.

"Certaines régions donnent envie d'y retourner. Quand ce sera pour les loisirs, je pourrai visiter au lieu de travailler."

J'aimais aussi parler mais la dernière phrase de la jeune femme était grave. Elle semblait avoir des soucis dans son travail. Je n'en demande pas plus à ce sujet et boit à mon tour une gorgée d'eau de ma bouteille avant de me lever pour changer d'appareil.

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« Le monde est une caméra : souriez s'il vous plaît ! »

Tout en faisant du sport, je me disais avant tout que je n’avais pas si j’irai à cette petite soirée comme Cassandra me le conseiller. Je lui répondais donc gentiment.

- « Ah je verrais bien si j’ai le temps d’y aller. Il faut aussi que je voie avec mon emploi du temps. »

De toute manière, je ne pensais pas si j’aurais alors une autre idée à faire, mais pour le moment, il fallait que je continue à m’occuper. Etant sur le vélo, je pédalais un peu plus dans le but de mieux griller un peu de calories. En tous les cas, je ne voulais pas résister plus longtemps. Je préférais avant tout faire plus de sport pour ne pas que je perde en forme. Puis pour ne rien dire, je voulais alors savoir ce que je ferais d’autre après le vélo. Donc pour continuer à perdre des calories, je descendais du vélo dans le but de boire un peu d’eau. Pour l’instant, je ne désirais pas être surprise d’avantage. Mais pour une fois je manquais d’inspiration.

- « Effectivement, les hommes sont avant tout assez bizarres. Mais vois-tu dans mon travail s’il y a plus que « connaissance » c’est avant tout une erreur militaire. »

Tout en m’étirant les jambes, et les autres parties de mon corps, je commençais à me relaxer un peu. Il était évident que pour le moment, je voulais tout faire pour ne pas me froisser un muscle. Alors que je me tenais debout, je me penchais pour aller mettre mes mains sur mes pieds. Soufflant alors tout en tirant sur mes bras, je voulais justement faire en sorte de me raffermir un peu plus. Je voulais ne pas oublier que faire des gestes pour me sentir bien. Faisant encore une série, je préférais y aller doucement pour ne pas oublier de tout faire. M’arrêtant un instant, je changeais donc de position pour passer aux restes des jambes. Il ne fallait pas oublier les autres muscles. Puis tout en bougeant, je lançais.

- « Oui c’est vrai qu’être célibataire n’est pas mal non plus. Au moins, on peut faire tout ce que l’on veut, quand on veut, pas de choses qui font que tu es toujours avec quelqu’un dans tes jambes. »

Alors que je faisais mes étirements, je vis qu’il était important que je passe aux autres parties de mon corps. Tout en m’asseyant sur le sol, je ne voulais pas passer à autre chose. Néanmoins, je me levais puis alors que je buvais un peu d’eau. Il me fallait un peu d’énergie pour continuer.

- « Je n’ai pas trop le temps de visiter. Parfois je suis plus dans le travail qu’autre chose. »

Tout en me levant, je me demandais bien ce que je pourrais faire par la suite. Je me disais que la rencontre d’aujourd’hui avait été assez bien. Le soleil me chauffait le dos, je sentais bien que je passerais une bonne nuit après tous ses éfforts.

▬ Arrivé(e) à LB : 13/08/2011 ▬ Messages : 41

Le travail est très important dans la vie et je suis prête à sacrifier beaucoup de choses pour ma carrière mais d'un autre côté, il faut également savoir s'amuser car sinon, un jour, on se retourne, on a 30,35, 40 ans et on se dit qu'on n'a pas profité de la vie. Des regrets, des crises de vie autant vivre au jour le jour et expérimenter quand la jeunesse vous le pardonne.

"Comme vous voulez"

Sur un vélo à mon tour, je pédale doucement mais très régulièrement pour entraîner mon endurance et brûler un maximum de calories.

"Ah...je vois, c'est dommage de devoir ainsi se priver d'opportunités mais j'imagine que si l'on tient à sa place, il vaut mieux faire attention."

Jamais je n'aurais pu me priver des flirts avec d'autres mannequins ou des photographes, c'étaient bien les seuls qui comprenaient les difficultés du métier et qui menant souvent la même vie que nous, n'étaient pas jaloux, des admirateurs ou de nos trop nombreuses absences.

"Je n'aime pas la solitude, quand je n'ai pas d'homme dans ma vie, je sors avec des copines et on voit et fait des tas d'autres choses très sympa également."

Pédalant toujours, je regarde Carolyne suivre scrupuleusement le protocole d'entraînement qu'elle s'était fixé.

"Pour moi, c'est pareil...On va demander des vacances au chef."

ajoutais-je en rigolant un peu.