Que du boulot, rien d'autre | Minnie |

▬ Arrivé(e) à LB : 29/05/2011 ▬ Messages : 240

Assis sur sa confortable chaise de bureau, Gaspard boit un café pour tenir le rythme soutenu que lui impose son travail, il n’est pas le genre de patron à se la couler douce et à gagner de l’argent en claquant des doigts. Non lui, il veut mériter son salaire, qui d’ailleurs pourrait être bien plus élevé vu son statut, mais il n’a pas envie de gagner des mille et des cents, qu’en ferait-il ? Il vit dans un appartement moyen, qu’il a depuis qu’il est à Long Beach. Il n’est pas très grand, certes, mais il se sent chez lui. Il n’est pas comme tous ces riches P-DG en costumes cravates qui sont sans cesse mouillés dans des affaires louches, lui il est clean.

Bref, aujourd’hui, un jour normal pour lui, il rentrera vers 22h00 chez lui, comme d’habitude. Il est déjà 8h00, il entame son sixième café de la journée, il sait que ce n’est pas bon pour lui, mais il préfère largement boire des litres de café que de fumer deux paquets de cigarettes. Il déteste ça, il a fumé de 20 ans à 23 ans, mais un jour il a eu un déclic et à arrêté d’un coup, d’un seul, se disant « plus jamais ça ! ».

Un sandwich à moitié mangé est posé sur son bureau, à côté de l’ordinateur sur le quel il travaille. Il se dit que sans doute il devrait rentrer, mais il n’en a pas envie, il aime son travail. « Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » tel est la citation de Confucius. Il supposa qu’à cette heure tardive seul la lumière de son bureau serait allumé, que tout le monde serait reparti pour retrouver quelqu’un qui l’aime, mais lui, il n’a personne à aimer. Il n’a pas beaucoup d’amis, sa famille est en France et son amour c’est son boulot. Il se leva de sa chaise, laissant son sandwich et son ordinateur allumé, mais emportant son café. Il ne se sépare jamais de son café, acheté dans le starbucks du coin. Il sortit de son bureau, pour voir si quelqu’un est encore là.

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Minnie était assise à son bureau, la tête entre les mains. Elle avait passé ces 8 dernières heures à chipoter au graphisme de la boîte « édition spéciale » du champagne que la firme importait de France. En effet, ne sachant pour quelles raisons il y avait une édition particulière, Minnie avait été appelée à produire une boîte digne de ce nom. Eh oui, son travail de dessinatrice touchait un peu à tout : design, graphisme et autre… Elle prenait du plaisir à aider les firmes telles que WGL international , par conséquent, elle ne comptait le nombre d’heure mais il en venait une où un café s’imposait.

Elle tenta tout de même un dernier effort avant de succomber aux besoins de la caféine. La jeune femme prit la bouteille de champagne qu’on lui avait offerte afin d’être inspirée pour la réalisation de l’emballage. Elle l’observa sous toutes ses coutures, détermina les courbes, la couleur du verre, relu plusieurs fois l’étiquette dans le but de trouver de nouvelles inspirations pour terminer son projet. Mais, le cerveau de Minnie était en panne sèche.

Cependant, une idée lui vint à l’esprit. Notre dessinatrice designer partit vers la cuisine mise à disposition des employés afin d’y dénicher un ouvre-bouteille et revint ensuite à sa place. Elle procéda à l’ouverture de cette fameuse bouteille qui ne se fit pas vraiment dans le silence. Le sourire aux lèvres, Minnie versa un peu de champagne dans la coupe qu’elle avait ramenée de la cuisine en même temps que le tire-bouchon. Assise sur sa chaise de bureau, les pieds sur sa table de travail, Minnie porta la coupe à ses lèvres et dégusta sa première gorgée. Il n’était pas mauvais du tout, c’était un champagne de très bonne qualité. Cette gustation désespéra la jeune femme car la boîte devait désormais être digne de cette qualité. Quelques gorgées suivirent la première mais une panique s’éprit de Minnie lorsqu’elle entendit un bruit de porte. Elle se dépêcha de glisser la bouteille ouverte sous son bureau et cacha son verre derrière son sac à main déposé sur une petite table à côté d’elle. Lorsqu’elle se retourna vers l’endroit d’où venait le bruit, Minnie aperçut Gaspard, le chef d’entreprise. Elle se frappa doucement en signe de bêtise. En effet, elle s’en voulait d’être aussi idiote d’avoir ouvert cette bouteille alors qu’elle devait savoir qu’il était toujours présent dans l’immeuble jusqu’à des heures impossibles. Il allait la prendre pour une saoularde. Bref, quand le regard de Gaspard se posa sur Minnie, celle-ci tenta de sourire innocemment et se contenta d’ajouter :

« Vous allez bien ? … Vous avez l’air exténué, vous devriez rentrer chez vous ! »

Même s’il la connaissait bien par ses malheureux discours déballés lors d’une misérable soirée, Minnie n’arrivait pas encore à le tutoyer. Et puis, malgré le fait qu'elle lui a souvent dit ce qu'elle pensait, c’était tout de même son employeur.

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Gaspard n’est pas trop du genre à espionner ses employés, il leur fait confiance. Vous ne le verrez jamais écouter aux portes, ou employer quelqu’un pour espionner ses employés. Ils savent que leur patron est cool et que vous ne serez pas viré parce que vous êtes dix secondes en retard, parfois on en oublie presque que c’est lui le patron. Il aime bien discuter avec ses employés, les traiter comme des amis. Mais avec Minnie, c’est différent, parce qu’il sait bien plus de choses sur elle qu’il ne devrait en savoir, en effet lors d’une, des rares soirée auxquels participent Gaspard, Minnie lui avoua, après avoir bu quelques verres quelqu’un de ses secrets les plus intimes. Elle n’a donc plus besoin maintenant de jouer les employés models, même si Gaspard ne doute pas qu’elle en soit une, avec lui. Il aime cette relation, à la fois étrange mais en même temps très intéressante. Il sait qu’avec Minnie il peut être franc et elle de même.

« Vous allez bien ? … Vous avez l’air exténué, vous devriez rentrer chez vous ! » il est vrai qu’il est très fatigué et ce, tout le temps, il essaye la journée de faire comme si il était frai comme la rosé du matin, mais après plus de dix heures de travail, la fatigue commence vraiment à se faire sentir et il n’y a plus aucune raison de devoir cacher son visage fatigué, tout le monde est parti à part Minnie. « ne vous inquiétez pas pour moi. Mais vous que faites vous ici à cette heure si tardive ? » Il n’était pas rentré dans le bureau, il était resté sur le suil de la porte, adossé au cadre de celle-ci.

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« ne vous inquiétez pas pour moi » Minnie lui avait alors sourit en entendant cette réponse. Il était vrai qu’il était assez modeste comme patron, d’habitude, les chefs d’entreprise sont vaniteux et se pavanent pour se faire remarquer mais lui, c’était tout le contraire. Il était simple.

« Mais vous que faites vous ici à cette heure si tardive ? » Minnie ne s’était pas préparée à cette question pourtant pertinente. Il était normal pour elle de travailler non-stop tant que le projet n’était pas terminé. En effet, elle avait beau finir ses journée à 16h, les idées de la commande trottaient toujours dans sa tête et l’obnubilaient. C’est pourquoi, désormais, elle se donnait à fond jusqu’à ce que la commande soit totalement finie. Bref, elle regarda Gaspard pour ensuite lui répondre :

« Je travaille sur la maquette du coffret de votre « édition spéciale ». Elle est presque terminée mais j’essaie de trouver le petit « plus » qui manque sans pourtant le trouver. Et puis, je n'ai personne à aller retrouver donc je suis restée travailler. » dit-elle d’un air déçu. Déçu d’elle-même qui n’arrivait pas à trouver le truc qui ferait de cet emballage, un emballage de luxe comme le champagne qui serait placé à l’intérieur. Elle le regarda avant de se détourner et de sortir de leur cachette la bouteille de champagne déjà légèrement entamée ainsi que la coupe.

« J’ai même tenté la dégustation comme solution mais rien ne vient » ajouta Minnie en montrant les trésors qu’elle avait caché en entendant quelqu’un arriver. Elle savait que cela avait été stupide de faire disparaître ce qu’elle jugeait honteux. Cependant, Gaspard savait des choses plus honteuses sur elle que cette misérable bouteille. Elle avait eu de la chance qu’il l’engage malgré tout. De plus, son prénom n’avait pas arrangé l’affaire mais la patience de cet homme avait été respectable.

Minnie sortit de ses pensées et lui sourit avant de lui proposer une coupe de champagne:
« Je sais que vous carburez à la caféine mais vous vous laisseriez bien aller à une petite coupe de votre délicieux champagne, n’est-ce pas ? ».

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« Je travaille sur la maquette du coffret de votre « édition spéciale ». Elle est presque terminée mais j’essaie de trouver le petit « plus » qui manque sans pourtant le trouver. Et puis, je n'ai personne à aller retrouver donc je suis restée travailler. » En fait Minnie et Gaspard sont pareils, de sacrets perfectionnistes et qui pensent beaucoup à leur travail. Gaspard laissa échapper un petit sourire, tout en se disant qu’il avait bien fait d’embaucher Minnie, qu’en fin de compte il l’aime bien, malgré les petits secrets « gênant » qu’il sait sur elle. D’ailleurs il se fiche un peu de les savoirs, enfin, il préfère ça à ignorer tout d’une personne, il aime qu’on lui dise la vérité même ça peut faire mal.

« J’ai même tenté la dégustation comme solution mais rien ne vient » Gaspard fit un nouveau sourire et dit sur un ton humoristique « alors comme ça mademoiselle Perry on boit pendant ses heures de travail ? » et il la regarda dans les yeux. A ses mots, il se décida enfin à entrer dans le bureau, et à ne plus « camper » sur le seuil de la porte. Il s’assit sur une chaise, et ne dit rien.

« Je sais que vous carburez à la caféine mais vous vous laisseriez bien aller à une petite coupe de votre délicieux champagne, n’est-ce pas ? » Gaspard n’est pas un fan d’alcool, mais il ne dira jamais non à un verre de Champagne, bien qu’il préfère le café. Il posa celui qu’il tenait encore dans la main, sur le bureau de Minnie. « je ne dis pas non » sur ce, il se leva et alla chercher une coupe à la cuisine. Une fois là-bas, il réfléchit un instant, sur ce qu’il fait, ce qu’il a fait et ce qu’il va faire. Bien qu’il soit proche de ses employés, il n’a encore jamais bu de Champagne avec eux à une heure si tardive. Finalement il se dit « carpe diem » et revint dans le bureau de Minnie avec une coupe de Champagne.

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« alors comme ça mademoiselle Perry on boit pendant ses heures de travail ? » Minnie sourit à la remarque humoristique de Gaspard avant de hausser les épaules comme une petite souris prise en flagrant délit et ajouta en souriant : « Techniquement, je ne suis plus en heure de boulot ». Elle savait bien qu’il ne jugeait pas les gens, ni les embêtait, et puis, si le travail est bien fait, il n’y aucune raison de s’énerver.

Lorsqu’il accepta son offre, Minnie fut en quelques sortes soulagée qu’il ne la laisse pas seule avec la bouteille. Elle n’est pas alcoolique, mais, une bonne bouteille de temps à autre ne faisait pas de tort. Elle le laissa donc aller chercher une coupe. Pendant ce temps, Minnie fit un peu de rangement rapide, classa des feuilles volantes afin qu’il y ait plus de place pour être à l’aise.

Une fois tous les deux réinstallés, notre jeune dessinatrice versa prudemment un peu de la boisson de l’entreprise et leva son verre pour respecter les conventions.

« A nous, pauvres esclaves du travail … » prononça-t-elle en percutant légèrement le verre de Gaspard.

Elle but ensuite une petite gorgée. Elle se rendit compte à cet instant qu’il connaissait peut-être sa vie mais, elle, n’avait aucune idée de ce qu’il était vraiment. Evidemment, ce genre de questions ne se posaient pas vraiment dans tous les contextes mais celui qu’ils étaient en train de vivre lui semblait adéquat pour parler de cela.
« On sait que vous venez de France, entre autre pour votre accent craquant. Mais vous êtes le seul de votre famille à vous être expatrier ici ? » Minnie avait envie d’en savoir plus sur cet homme plutôt mystérieux, plongé dans son boulot.

HJ : Voili voilou :) Désolée pour le retard ^^

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« A nous, pauvres esclaves du travail … »

Gaspard lança un petit « à nous ! » avant de trinquer. « Boire du Champagne à cette heure tardive était-ce vraiment raisonnable ? » pensa-t-il tout d’un coup, finalement il se dit que ce n’était pas si mal. Pourquoi ne pas le faire ? Parce qu’il est tard ? Et alors, de toute façon aucun des deux ne devaient rentrer avant on ne sait qu’elle heure. Et puis quoi de mieux qu’une dégustation pour finir la journée ? Surtout que Gaspard n’a pas souvent l’occasion de boire du Champagne, à part quand il part en France, pour découvrir de nouveaux vins, là il n’arrête pas !

« On sait que vous venez de France, entre autre pour votre accent craquant. Mais vous êtes le seul de votre famille à vous être expatrier ici ? »

Gaspard sourit, légèrement gêné, il n’a pas vraiment l’habitude qu’on lui fasse des compliments. On lui a déjà dit que accent était « so cute », mais ça faisait longtemps qu’une femme lui avait dit.

« merci. Oui je suis le seul, je suis partit de la France pour fonder mon entreprise, mais j’y retourne souvent, au moins une fois par mois, toute ma famille est là-bas. »

Il ne se sent pas trop seul ici, bien que ça lui fasse bizarre d’être le seul français. La France lui manque, certes, mais il aime beaucoup Long Beach, et il va bien assez souvent en France à son goût. Il revoit sa famille et surtout ses parents qui lui demande tout le temps « alors, ça va ? T’as rencontré une fille ? » ils veulent absolument que Gaspard se mari et est des enfants, lui aussi bien sur, mais son travail l’en empêche.

Une idée lui traversa l’esprit :

« en parlant de la France. Que diriez-vous de m’accompagner ? Je dois y aller dans pas longtemps et j’aurais bien besoin de quelqu’un pour me conseiller.»

HJ : t'inquiètes pas =) J'ai eu un coup de folie sur la fin >.<

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Minnie acquiesça à sa réponse. Il était courageux de prendre l’avion tant de fois, mais la raison n’était pas négligeable. Elle comprenait que l’on puisse faire tant de kilomètres pour sa famille, elle aurait fait de même si elle était dans cette situation. Une petite pensée se dirigea vers son père qu’elle n’avait plus vu depuis quelques semaines.

« Vous êtes courageux ! Moi, je vais une fois par mois chez mon père et il habite à LongBeach donc vous avez plus de mérite ! »

Dit-elle en laissant échapper un petit rire en raison de sa minable comparaison. D’un autre côté, elle ne savait pas vraiment lui rendre visite plus régulièrement, il partait souvent en voyage depuis le décès de son épouse et mère de Minnie.

Notre jeune femme but une gorgée de ce fabuleux champagne en l’avalant légèrement de travers. Ce qui lui provoqua quelques petits toussotements. L’accompagner ? Minnie fut surprise de sa proposition, elle qui le croyait prévisible, il ne l’était pas vraiment dès à présent. Mais cette proposition avait quelque chose d’agréable. Elle tenta néanmoins de savoir s’il ne blaguait pas.

« Vous êtes sérieux ? Car si c’est une blague, c’est pas très sympa… J’ai toujours rêvé de visiter la France ! »

Minnie le fixa afin de déceler une lueur qui l’aiderait à savoir s’il plaisantait ou non. Il avait pourtant l’air si naturel qu’il devait être sérieux. Alors Minnie continua :

« Vous conseiller en vins et champagnes, sans soucis. Mais vous compter me présenter à votre famille ? J’espère que non car, généralement, le courant ne passe pas, ils n’aiment pas ce que je suis et ça finit en rancœur. »

Elle savait de quoi elle parlait, les parents de ses petits amis n’avaient jamais su l’apprécier, pour eux, c’était une fille inadaptée à leur gamin. A force de ces rencontres malheureuses, une sorte d’allergie avait gagné Minnie à l’approche d’une famille de n’importe quel garçon qu’elle rencontrait, que ce soit boss, amis, …

HJ : encore désolée ^^ Et c'est plutôt un joli coup de folie ;)

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« Vous êtes courageux ! Moi, je vais une fois par mois chez mon père et il habite à LongBeach donc vous avez plus de mérite ! » Il ne dit rien. Comprenant, tout à fait que vu ce que doivent subir depuis quelques temps Minnie et son père. Il se dit qu’il ferait pareil si ce qui est arrivé à Minnie lui arrivait. Pour lui, voir ses parents, c’est vital, et pas qu’eux d’ailleurs, toute sa famille. Il fait le tour des oncles et tantes, cousins et cousines, etc. Il a toujours été très proche de sa famille.

« Vous êtes sérieux ? Car si c’est une blague, c’est pas très sympa… J’ai toujours rêvé de visiter la France ! » oh oui qu’il est sérieux, il n’a sans doute jamais été plus sérieux, bien que cette idée folle lui soit passée par la tête. Qui n’a jamais rêvé de visiter la France ? C’est un pays merveilleux. Et puis Paris, la ville des amoureux !

« Vous conseiller en vins et champagnes, sans soucis. Mais vous compter me présenter à votre famille ? J’espère que non car, généralement, le courant ne passe pas, ils n’aiment pas ce que je suis et ça finit en rancœur. » Les parents de Gaspard sont des gens très ouverts d’esprits, il pourrait ramener une junkie enceinte d’un autre à la maison, qu’il ne dirait pas grand chose. Et puis, s’il ramène une fille à la maison, même si c’est une amie, ils vont à tout prit vouloir qu’ils finissent ensemble. « je pense que si je vous présente à eux, vous allez très bien vous entendre. Et puis si cela vous fait si peur, ne inquiétez pas. Pendant que j’irai leur rendre visite, je vous lâcherais dans les rues de Troyes, magnifique ville … qui a autant de magasins que d’habitant » enfin à peu près. En tout cas, il y a énormément de magasins !

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L’idée de shopping réjouissait Minnie mais il y avait une sensation bizarre, comme si elle passait à côté de quelque chose. En effet, Gaspard avait été très gentil de lui laisser choisir de rencontrer sa famille ou non mais le fait de dévaliser les magasins alors qu’il serait avec ceux qu’il aime rendait notre jeune dessinatrice un peu envieuse. Elle avait, tout compte fait, envie de rencontrer les personnes qui avaient fait de Gaspard cet homme assis en face d’elle.

« Votre proposition est très alléchante mais je vais tenter de rencontrer votre famille. Vous en parlez avec tellement de sympathie qu’il m’est difficile d’écarter l’idée de faire connaissance avec ceux qui vous ont transmis cette passion de la famille. »

Minnie afficha un sourire un peu gêné d’avoir changé d’avis. Elle le regarda avant que ça curiosité ne reprenne le dessus et l’amena à lui poser une petite question sur sa famille.

« Vous avez des frères et sœurs ? »

C'était peut-être le fait qu'elle n'avait jamais eu la complicité qu'éprouvent deux frangins qui la fascinait tant et qui l'avait poussé à poser cette question, aux premiers abords, banale.

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« Votre proposition est très alléchante mais je vais tenter de rencontrer votre famille. Vous en parlez avec tellement de sympathie qu’il m’est difficile d’écarter l’idée de faire connaissance avec ceux qui vous ont transmis cette passion de la famille. » dit-elle à Gaspard. Il est vrai que les parents de Gaspard sont géniaux, quoiqu’un peu collant, mais très sympathique. Le seul petit problème est qu’il ne parle presque pas anglais. Ils ne l’ont pas vraiment appris, donc il ne que français et un peu d’allemand. Mais bon, pour ne pas inquiéter Minnie, Gaspard ne lui dit rien. Pas la peine de l’inquiéter encore plus. « très bien » lui dit-il avec un rand sourire.

« Vous avez des frères et sœurs ? » demanda-elle avec curiosité. Gaspard n’a jamais vraiment parlé de sa famille avec quelqu’un, trouvant le sujet inintéressant, sachant que son histoire familiale n’est pas extraordinaire. Et puis compte tenu du passé de Minnie, il préférait, à chaque fois qu’il lui parle, parler d’autre chose. « non, je suis fils unique, mais je considère mes cousins et mes cousines comme des frères et des sœurs, j’ai toujours été très proche d’eux. » dit-il. Sa famille n’habitant pas très loin, quand il était enfant, ils les voyaient tout le temps. Mais maintenant qu’il habite à Long Beach, il ne les voit que lorsqu’il retourne en France.

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Minnie répondit au sourire de Gaspard par un sourire. Elle se réjouissait de rencontrer tout ce petit monde et évidemment, de voir la France ! Bon, il était certain que cela lui faisait un peu peur mais il un peu d’air nouveau lui ferait le plus grand bien.

« ça doit être génial d’être si unis dans une famille ! Au fait, vous devez y allez quand pour que je bloque mon agenda pour cette période ? » Dit la jeune demoiselle impatiente de faire ses valises. Gaspard lui aurait répondu demain, qu’elle aurait acquiescé avec joie. Elle était si émoustillée de découvrir un autre continent. Lorsque Minnie se rendit compte qu’elle changerait de continent, le problème de la langue lui vint à l’esprit mais décida de passer outre. Elle arrivera bien à se débrouiller mais elle jugea plutôt intelligent de demander à Gaspard un petit service.

« Dites, vous m’apprendrez quelques mots de français ? Ne vous inquiétez pas, j’en connais quelques uns ! » Même si l’envie de faire les yeux doux la rongeait, elle savait éperdument qu’avec lui ça ne marchait pas trop, il répondrait ce qu’il avait envie de répondre. La sincérité passait avant tout entre eux désormais. Mais Minnie s’empressa de lui montrer son français bredouillant mais existant.

« Bonjour Gaspard, je me réjouis d’aller en France avec vous ! »ajouta-t-elle en français sur un ton timide. Cela la fit sourire car elle se rendit compte qu’il avait échangé leur rôle en ce qui concernait les accents. Gaspard avait toujours eu un petit accent français dans son anglais mais maintenant c’était au tour de Minnie d’avoir une petite pointe d’anglais dans son faible français.

HJ : Sorry d'avoir trainé! Je vais être plus active maintenant ;) Au fait, j'adore ta signature =P

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« ça doit être génial d’être si unis dans une famille ! Au fait, vous devez y allez quand pour que je bloque mon agenda pour cette période ? » Gaspard n’a pas prévus de date précise encore. Il peut partir du jour au lendemain, il sait que les gens qu’il va voir sauront le recueillir quelque soit le jour. Il sorti son téléphone de sa poche et regarda son agenda, les jours qui suivent il a des rendez-vous, il regarda un peu plus loin et il trouva une semaine où il n’a aucun rendez-vous – miracle – il répondit alors avec un sourire à Minnie « dans une semaine cela vous convient-il ? » si elle ne peut pas ce n’est pas grave se dit-il. De toute façon il trouvera une autre date où il peut y aller. « Dites, vous m’apprendrez quelques mots de français ? Ne vous inquiétez pas, j’en connais quelques uns ! » Le français est une langue très difficile, l’une des plus dures au monde. Mais les bases sont assez faciles à apprendre. Il fit un nouveau sourire avant de répondre « bien sur. Et puis ne vous inquiétez pas, la plupart des français parlent anglais, excepté mes parents » Maintenant elle le sait, les parents de Gaspard ne savent pas parler anglais. Du moins ils ont un vocabulaire très restreint, les seuls choses qu’ils peuvent dire c’est : bonjour, au revoir, merci. A peut de choses prêt. « Bonjour Gaspard, je me réjouis d’aller en France avec vous ! » Il se réjouit de voir que Minnie parle assez bien le français. Il a connu pire, bien pire. Et puis même avec un vocabulaire restreint on peut se faire comprendre en France. Il répondit donc en français, tout en faisant attention de ne pas utiliser un vocabulaire trop compliqué « Votre français est très bon ! » puis il se mit à rire.

HJ : ne t'inquiètes pas ^^ Merci, moi aussi j'aime bien ta signature ^^

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Minnie le regarda faire en buvant une petite gorgée de sa coupe de champagne. Ses yeux pétillaient d’envie de savoir quand Gaspard allait décider de partir. « dans une semaine cela vous convient-il ? », Minnie se dépêcha de fouiller son sac à main afin d’y dénicher son agenda ou plutôt un carnet rempli de gribouillis. Elle tourna les pages pour faire le point sur ses activités de la semaine prochaine. A part son rendez-vous chez le coiffeur, cette semaine s’annonçait parfaite pour ce voyage. Notre jeune femme prit rapidement un stylo rouge pour barrer son rendez-vous et nota en grand « France ». Elle rangea vite fait bien fait son agenda et c’est avec le sourire que Minnie répondit à la question de Gaspard.

« Dans une semaine, c’est parfait ! » Elle n’arrivait pas à décrocher son sourire de ses lèvres, c’était tellement réjouissant. Même lorsque Gaspard lui annonça que ses parents ne parlaient pas l’anglais, cela ne déstabilisa pas Minnie. Elle se débrouillerait même si cela s’avérait compliqué. Cependant les quelques mots qu’elle connaissait du Français pourraient bien l’aider.

« Votre français est très bon ! » Minnie se mit à rire avec lui pour ensuite lui répondre toujours en français.
« Bof, il est moyen mais je veux apprendre plus ! » En effet, il était très basique mais il lui permettait toujours de bredouiller quelques mots. Mais pratiquer cette langue lui rappelait de bons souvenirs. C'était un coloc' qui avait fait ses études en France qui lui avait appris les bases, elle s'était bien amusée avec lui.

« oh, qu’est-ce que vous mangez le plus en France ? » se précipita-t-elle de demander, en anglais cette fois-ci. Eh oui, son vocabulaire était assez restreint donc elle ne se sentait pas trop capable de le lui demander dans la langue maternelle de Gaspard. Elle aurait pu essayer mais elle n’était pas sûre qu’il l’aurait comprise.

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« Bof, il est moyen mais je veux apprendre plus ! » Gaspard se sent bien, il est rare qu’il rencontre quelqu’un qui parle au moins de mots de français, alors voir que Minnie connaît les bases et même un peu plus l’enthousiasme. Bien sur son français n’est pas aussi bon que l’Anglais de Gaspard, qui est presque parfait excepté son accent, mais c’est déjà très bien pour une américaine. Il répondit simplement « parfait ! » en français. Voilà qu’ils ont tous les deux un accent maintenant, lui en anglais, elle en français, ils sont à égalités !

Minnie lui demanda ensuite en anglais « oh, qu’est-ce que vous mangez le plus en France ? » Gaspard réfléchit quelques secondes. Il y a tellement de choses différentes en France qu’il ne sut quoi répondre. La gastronomie américaine et française est extrêmement différente. Il ne s’est jamais vraiment habitué à la nourriture américaine. Ce doit être d’ailleurs une des seules choses auxquelles ils ne se soient jamais habitué. Il répondit, en essayant d’être le plus complet possibles « En France, au petit-déjeuner on mange des croissants, du lait, du pain avec de la confiture, des choses de ce genre. Mais pas de bacon ou d’œufs, après si vous voulez, vous pourrez toujours en manger, ce n’est pas un problème. Après nous mangeons beaucoup de légumes et peu de frites ou hamburgers ou des choses de ce genre, nous essayons au mieux d’équilibrer notre alimentation. J’espère que cela vous a aidé ! » Il se demanda si Minnie arriverait à s’habituer aux « coutumes » et à la nourriture francophone.

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Minnie écouta avec attention les habitudes alimentaires des français. Cela lui paraissait beaucoup plus sain que les habitudes américaines. Pour les légumes, la jeune femme sera faire avec car, étant végétarienne, elle y était abonnée plus que la plupart de la population de long Beach mais ce qui lui manquera certainement seront les pâtisseries comme on les trouve ici.

« Les légumes ne sont pas un soucis pour moi ! Je suis végétarienne depuis ma plus tendre adolescence. » Dit-elle en souriant, elle ne savait pas si Gaspard était au courant ou non. C’est pourquoi elle s’empressa d’ajouter « Mais ne vous inquiètez pas, il ne faut pas se préoccuper de mon assiette, je mangerai la même chose que vous mais sans la viande ! » En effet, certaines personnes cuisinaient des petits repas différents en apprenant que Minnie était végétarienne. Seulement elle n’aimait pas ce genre de situation car elle donnait deux fois plus de soucis à l’hôte alors qu’elle avait prévenu qu’elle ne voulait pas ce genre d’attention, pourtant très sympathique.

« Par contre, les frites et les donuts me manqueront un peu. Mais je suis prête à vivre à la française ! » dit-elle avec enthousiasme, ce n’était pas tous les jours que l’on pouvait se vanter d’être allé en France.

« Vous comptez ramener de nouveaux champagnes ? » Minnie ne savait pas si le voyage était aussi professionnel ou strictement familiale.

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« Les légumes ne sont pas un soucis pour moi ! Je suis végétarienne depuis ma plus tendre adolescence. » Gaspard avait complètement oublié ce détail. Il savait, bien malgré lui, beaucoup de choses sur Minnie, même tout, de A à Z. Elle lui avait tout dit un soir qu’elle avait un peu trop bu. Il la laissa continuer, ne voulant pas faire remonter le souvenir de la soirée où tout était sorti de sa bouche sans qu’elle y réfléchisse. « Mais ne vous inquiétez pas, il ne faut pas se préoccuper de mon assiette, je mangerai la même chose que vous mais sans la viande ! » La mère de Gaspard et celui-ci se ressemble beaucoup sur le fait de vouloir toujours faire plaisir aux gens. Même s’il sait que Minnie ne veut pas qu’on change un plat parce qu’elle est végétarienne, il ne pourra pas s’empêcher tout comme sa mère, de préparer un plat sans viande. De plus Mme Lewis est un vrai cordon bleu, elle n’aura donc aucun mal à faire des recettes délicieuses à base de légumes.

« Par contre, les frites et les donuts me manqueront un peu. Mais je suis prête à vivre à la française ! » Gaspard s’empressa de répondre « vous savez nous en avons aussi en France. De plus nous avons de sublimes desserts qui vous ferons vite oublier les Donuts ! » Il est très fort pour faire la promotion de le France, il faut dire que ce petit bout de terre recèle de milliers de produits gastronomiques les plus délicieux les uns que les autres. A votre avis, pourquoi est-ce que la France est la capitale de la gastronomie ?

« Vous comptez ramener de nouveaux champagnes ? » Gaspard a un peu un emploi du temps lorsqu’il part en voyage, dans n’importe quel pays que ce soit. Quand il part en France, il s’arrête d’abord quelques jours à Paris, pour des réunions surtout, pas le temps de faire les boutiques ni de visiter, en général. Parfois il arrive qu’il monte en haut de la Tour Eiffel pour admirer la vue, mais rien de plus. Ensuite il part voir sa famille et rencontrer les principaux producteurs de Champagne avec qui il fait du commerce. Bien souvent il passe de nouveaux contrats pour encore élargir son catalogue. « oui, comme toujours. Je parie que vous n’allez pas vous ennuyer une seule seconde ! »